Rédaction en ligne - LE SOIR
vendredi 17 octobre 2008, 12:24
A l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la pauvreté, plusieurs associations organisent des événements, dont une manifestation à Bruxelles. En Belgique, une personne sur sept est dans la précarité.
Libeert (st.)
Les organisations Amnesty International, ATD Quart Monde et Luttes Solidarités Travail (LST) ont distribué des affiches vendredi matin de 7h à 8h dans les gares de Bruxelles midi, Nord et Central, Namur, Liège Guillemin, Charleroi, Ottignies, Louvain-la-Neuve, Nivelles, Jemelle, Gembloux, Couvin et Braine-l'Alleud.
Une manifestation est par ailleurs organisée par le Réseau belge de lutte contre la pauvreté à la place Sainte-Catherine à Bruxelles de 10h00 à 14h00.
Sur l'esplanade du Parlement européen à Bruxelles, devant la dalle en l'honneur des victimes de la misère, se tiendra un rassemblement de 18h00 à 19h00 afin de revendiquer des droits pour les personnes vivant dans la pauvreté. Des animations sont prévues dès 17h00.
A Namur, une dalle en mémoire des victimes de la misère sera inaugurée à 16h au Parlement wallon.
Actuellement, plus de 850 millions de personnes sur terre souffrent de la faim et près de 11 millions d'enfants meurent chaque année avant d'avoir atteint leur cinquième année, selon Amnesty International.
Un Belge sur 7 est dans la précarité
En Belgique, 1 personne sur 7 est considérée comme pauvre (14,7%), selon les résultats du profil de la population vivant dans la pauvreté dressé par le SPF Economie à l'occasion de la Journée mondiale du refus de la pauvreté vendredi.
Sont considérés comme pauvres, les personnes isolées dont les revenus disponibles nets sont inférieurs à 860 euros par mois, ainsi que les ménages (2 adultes et 2 enfants) dont les revenus disponibles nets sont inférieurs à 1.805 euros par mois.
Certains profils sociaux présentent un risque accru de pauvreté: les inactifs (notamment les chômeurs et les retraités), les personnes seules et les parents de familles monoparentales en particulier, ainsi que les locataires, bien que la moitié des pauvres soient propriétaires d'un logement.
La situation des personnes vivant sous le seuil de pauvreté est systématiquement précaire, tant en ce qui concerne les biens de consommation que la qualité de l'habitation et la participation sociale, indique le SPF Economie.
En outre, les pauvres sont, dans de nombreux domaines, bien plus exposés à l'isolement social.
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