mercredi 28 décembre 2011

TR: recherche TV, radios

Envoyé le : Jeudi 22 Décembre 2011 12h16
Objet : recherche TV, radios

 

Bonjour à tous,

Pour nos patients qui ont retrouvé un logement, nous sommes à la recherche de radios, TV, petits frigos, GSM, etc., toujours en état.

Si vous avez de tels objets que vous n'utilisez plus, merci de nous en faire part!

N'hésitez pas à faire passer ce mail à vos connaissances.

D'avance merci!

Les infirmiers de rue


--
Infirmiers de Rue ASBL
Rue de la Caserne, 80/4
1000 Bruxelles
0477/48.31.50
www.infirmiersderue.be

 

vendredi 23 décembre 2011

Agissez pour les sans-abris dans votre commune cet hiver

Des lois permettent de réquisitionner des bâtiments inoccupés.
Aidez nous à trouver un toit aux sans-abris cet hiver !

La Ligue des droits de l’Homme propose une action simple : inciter votre Commune à réquisitionner les logements inoccupés et de les mettre à disposition des publics démunis.

Pour savoir comment agir concrètement dans votre commune, consultez la page suivante:

http://www.liguedh.be/les-activites-qui-se-deroulent-pres-de-chez-vous/1316-agissez-pour-les-sans-abris-dans-votre-commune-pour-les-sans-abris-

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) s’inquiète, à l’entrée de l’hiver et des grands froids, de la situation des personnes sans-abris. Il n’existe aucun chiffre officiel les concernant, mais le secteur associatif actif sur ces questions estime leur nombre à plus de 17.000 personnes sans-abris en Belgique.

Ce nombre est en constante augmentation, notamment dans les grandes villes.

La LDH vous propose d’agir en faveur des plus démunis !

Vous êtes intéressés à agir dans votre commune? Contactez la personne en charge de la coordination ou coordonnez l’action dans votre Commune !
Certains de nos membres se sont déjà portés volontaires pour porter ces actions auprès de leurs pouvoirs communaux. Vous habitez dans la même commune que l’un d’eux ? Faites-leur suivre votre signature (pas de signature électronique). Vous êtes le premier de votre commune à nous contacter ? Nous cherchons un maximum de personnes pouvant porter cette action en Belgique. Si vous êtes prêt à mobiliser un peu de temps au service des sans-abris et à porter cette action auprès de votre Commune alors, emparez-vous du « kit » action logements inoccupés : c’est simple, c’est facile, cela ne prend pas beaucoup de temps.

Mettre des logements à disposition des plus démunis n’est pas une utopie et peut être mis en œuvre par les pouvoirs communaux pour peu qu’ils en aient la volonté politique.

Nous pouvons – vous pouvez - faire pression sur nos élus communaux pour que ce droit au logement pour tous soit mis en œuvre.

Aidez-nous à trouver un toit aux sans abris cet hiver !

Diffusez cette opération! Télécharger l'annonce en format word et envoyez le à vos connaissances par courriel.

Plus d'infos:
Ligue des droits de l’Homme
22 rue du Boulet
1000 Bruxelles
T : 02/209.62.80. – ldh@liguedh.be

mercredi 14 décembre 2011

La Défense vient aussi en aide aux SDF


Pour la neuvième année consécutive, à l’approche de l’hiver, les militaires de la caserne Saint-Laurent, à Liège, ont fait un geste en faveur des plus démunis et des associations qui les aident. Il y a peu, ils ont procédé à une distribution de matériel, issu des surplus de l’armée.

"Chaque année en février, nous entrons en contact avec des associations d’aide aux sans-abri de la région liégeoise pour cibler leurs besoins. Nous préparons des colis à la carte comprenant parkas, pulls, bodywarmers, chaussures ou couvertures neufs. Ce matériel date de l’époque du service militaire obligatoire, où l’on remettait un pack aux miliciens", précise le colonel Babette. Au total, ce sont huit associations qui ont bénéficié de l’aide matérielle offerte par la Défense parmi lesquelles le CPAS de Huy, les ASBL Thermos, La Fontaine et Sans-logis hommes ainsi que la Croix-Rouge d’Aywaille.

À cette opération s’ajoute l’ouverture, depuis le 1er décembre et jusqu’au 31 mars, d’un abri de nuit au sein même de la caserne. 25 lits, et 10 de plus en cas d’hiver particulièrement rigoureux, sont mis à disposition des SDF. "L’abri est ouvert tous les jours de 21 h 45 à 7 h 30 et il fait le plein chaque soir, explique le lieutenant Bouchar. À l’arrivée des bénéficiaires, une collation leur est proposée. L’encadrement est assuré par des assistants sociaux et des éducateurs. Ce n’est pas un job facile mais tous sont très enthousiastes".

Cerise sur le gâteau : les motards de l’armée ont organisé une balade à moto en vue de récolter des fonds pour deux associations d’aide aux sans-abri. Un chèque de 800 euros a été remis à l’association Accueil Botanique et un autre, du même montant, aux Sentinelles de la nuit.

La distribution du surplus de la Défense est un véritable ballon d’oxygène pour les ASBL à vocation sociale mais elle prendra fin un jour. "Nos stocks s’épuisent, malheureusement. Nous avons distribué cette année nos quinze dernières couvertures et nous n’avons plus d’essuies", déclare le colonel Babette. Les associations devront alors trouver d’autres collaborations pour continuer à apporter un soutien indispensable aux sans domicile fixe.

I.L.
Mis en ligne le 14/12/2011
http://www.lalibre.be/actu/gazette-de-liege/article/706435/la-defense-vient-aussi-en-aide-aux-sdf.html

dimanche 11 décembre 2011

Les Biscuits asbl: TRIMESTRIEL n°12 - décembre 2011?

Chers amis, bénévoles ou sympathisants des Biscuits,

Notre nouveau trimestriel est arrivé, pour faire le plein de nouvelles concernant l'asbl Les Biscuits, nos activités et les thèmes qui nous tiennent à coeur !

 

http://lesbiscuits.org/lib/exe/fetch.php?media=fr:201112-trimestriel.pdf

Encore MERCI à vous tous qui nous soutenez.

Nous en profitons pour vous souhaiter d'excellentes fêtes de fin d'années, en famille, entre amis ou pour certains en notre compagnie pour notre annuel repas de Noël en gare. Qu'elles soient riches en moments de partage, de chaleur humaine, de joie et de bonne humeur, de paix...

Bonne lecture à tous!

Yseult
La couque au chocolat

P.S.:
- Si vous connaissez des personnes qui seraient intéressées par la lecture de notre trimestriel, faites passer le message. Un simple mail à cette même adresse suffit pour s'inscrire et recevoir votre trimestriel préféré!

lundi 5 décembre 2011

Nestlé

Chaque année, Nestlé offre à l'Asbl Les Biscuits des bons à valoir sur tous
les produits Nestlé. Cette année, les employés ont organisé spontanément une
collecte spéciale en vendant de la soupe au profit de notre ASBL !! Et le management a doublé le montant !!

De tout cœur merci !!

PILS

Madame, Monsieur,

 

afin de poursuivre les recommandations du rapport concernant les évaluations et propositions visant à l'amélioration du dispositif hivernal de la région de Bruxelles (recommandation n°11 du raport), la Strada a officiellement mis en route la Plate-forme Informative (PILS). Cette plate-forme vise notamment à favoriser la diffusion d'information entre les différents partenaires du secteur de l'aide aux sans-abri.

Vous trouverez à l'adresse suivante les informations plus détaillées concernant le qui ? Quoi ? Comment ? de la PILS : http://www.lstb.be/index23.asp?hl=f&cat=108&doc=259

Actuellement, la PILS offre la possibilité de communiquer les informations concernant le dispositif hivernal.

 

Pour plus d'informations, vous pouvez contacter Romain LIAGRE (rliagre@lastrada.irisnet.be ; 0472 36 19 61)

 

Cordialement.

 

 

 

Romain LIAGRE

Chargé de mission

Centre d'appui au secteur bruxellois d'aide aux sans-abri - la Strada

Steunpunt thuislozenzorg Brussel

 

Avenue Louise, 183
1050 Bruxelles
02/880.86.89
02/552.01.78

GSM : 0472/36 19 61

 

 

dimanche 27 novembre 2011

Restaurant social - Centre de Service Social de Bruxelles Sud-Est]

Bonjour,

 

Vous trouverez en pièce jointe l'affiche concernant la réouverture du restaurant social du  Centre de Service Social de Bruxelles Sud-Est à partir de ce lundi 14/11/2011.
Pour rappel le restaurant est ouvert tous les midis de la semaine chaussée de Boondael 34 entre 12h30 et 14h et le repas est vendu sur place au prix d'1€.

Bien à vous

 

LE RESTAURANT SOCIAL VOUS Accueille

CHAQUE MIDI DE LA SEMAINE

DU 14 NOVEMBRE 2011 AU 16 MARS 2012

A 12H30

1€ le repas

au Centre de Service Social de Bruxelles Sud-Est

Chaussée de Boondael, 28

1050 Ixelles

 

lundi 21 novembre 2011

Distribution de sacs à dos "kit de survie" pour les SDF

Le sac comprend en outre une trousse de secours et une trousse de toilette, un sac de couchage en forme de poncho et un antivol sous forme de pochette où papiers et argent peuvent être stockés plus discrètement. .

Une asbl bruxelloise s'est lancée lundi dans la distribution gratuite de sacs à dos pour SDF bruxellois. Ces « sacs de survie » contiennent notamment une trousse de secours, un thermos et des couverts. Sept cent cinquante sacs devraient être distribués cet hiver aux SDF de la capitale. « Des SDF ont participé à la conception du sac car ce sont eux qui savent le mieux ce dont on a besoin quand on est à la rue", a expliqué Mathilde Pelsers, infirmière sociale de l'ASBL Corvia, à l'initiative de la conception du sac. Selon elle, les premiers feedbacks concernant le sac à dos sont positifs.

Le sac à dos proposé aux sans -abris, est divisé en trois compartiments. Les deux premiers sont doublés de matière isolante afin de maintenir des boissons et plats au chaud ou au frais puisque le sac est également utilisable durant l'été. Le troisième compartiment, plus ample, contient une assiette, des couverts, deux petits pots pour ranger des médicaments, une petite planche pour découper des aliments, un verre avec une serviette, un tire-bouchon et des couverts.

BELGA
Mis en ligne le 21/11/2011
http://www.lalibre.be/actu/bruxelles/article/701457/distribution-de-sacs-a-dos-kit-de-survie-pour-les-sdf.html

dimanche 20 novembre 2011

Nombre de Sans-Abri

De : Opération Thermos
Envoyé : dimanche 20 novembre 2011 15:32
Objet : Nombre de Sans-Abri

 

Bonjour à tous,
 
A titre informatif, nous pouvons vous confirmer que le nombre de Sans-Abri a atteint les 150 personnes depuis quelques jours de manière régulière.
A bientôt.

Valérie Halconruy

 ASBL Opération Thermos
02.569.45.15
operationthermos@hotmail.com
www.thermos-asbl.be
 

lundi 14 novembre 2011

Vers un déblocage de l'aide aux démunis dans l'Union européenne

Avec le soutien de l'Allemagne la minorité de blocage n'existe plus.
L'aide aux plus pauvres dans l'Union européenne, qui menaçait d'être bloquée en raison de divergences entre pays, devrait pouvoir finalement être maintenue au cours des deux prochaines années, a indiqué lundi la ministre allemande de l'Agriculture, Ilse Aigner.

"Nous avons signalé (notre volonté d'accepter) de possible compromis", a-t-elle déclaré à Bruxelles. "Nous serions prêts à une solution de transition pour les deux prochaines années", a-t-elle ajouté. Le soutien de l'Allemagne était crucial pour permettre un déblocage.

Le maintien de cette aide aux banques alimentaires et soupes populaires en Europe était jusqu'ici remis en cause par six Etats de l'Union européenne réunissant ensemble une minorité de blocage, l'Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni, le Danemark, la République tchèque et les Pays-Bas.

Ils s'opposent à ce que les fonds alloués au titre du Programme européen d'aide aux démunis (PEAD), tirés du budget agricole, soient utilisés à des fins de politique sociale.

Avec le soutien de l'Allemagne la minorité de blocage n'existe plus. Mais Mme Aigner a souligné que sa volonté de compromis pour les deux années à venir était conditionnée à la garantie qu'aucune politique sociale ne soit financée par l'UE à partir de 2014.

L'enjeu des négociations est d'éviter dès l'an prochain une réduction drastique -de l'ordre de 80%- de ces fonds à la suite d'un arrêt de la Cour européenne de justice. Actuellement, des centaines d'organisations caritatives d'une vingtaine d'Etats profitent de ce programme doté de 480 millions d'euros.

Les pays qui refusaient jusqu'ici s'appuient sur un arrêt de la Cour européenne de justice qui a estimé cette année que le PEAD, fondé en 1987, avait dévié de son objectif initial de redistribution des excédents agricoles, pour ne plus financer que des achats de nourriture tirés du budget de la Politique agricole commune, alors que ces achats relèveraient plutôt de la politique sociale.

afp
Mis en ligne le 14/11/2011
http://www.lalibre.be/actu/international/article/699746/vers-un-deblocage-de-l-aide-aux-demunis-dans-l-union-europeenne.html

mercredi 2 novembre 2011

Bill Gates: "L'agriculture pour réduire la pauvreté"

Le fondateur de Microsoft livre un plaidoyer en faveur des programmes agricoles qu'il estime gage de "stabilité" et de "croissance".

Le 24 octobre dernier, Bill Gates se voyait décerner avec le financier Warren Buffet, le Prix de la branche américaine du programme alimentaire mondial (PAM), pour son engagement dans la lutte contre la faim. Les deux hommes avaient en effet mis en place en 2008 un programme, "Purchase for Progress" ("acheter pour le progrès"), qui permet aux fermiers de vendre directement leur production au PAM, dès lors qu'ils améliorent la qualité de la récolte.

En marge de l'ouverture du sommet du G20 de Cannes ce jeudi 3 novembre, le milliardaire s'est exprimé dans les colonnes du quotidien Le Monde et a livré un plaidoyer en faveur des programmes agricoles, gage, selon lui, de "stabilité" et de "croissance". Bill Gates s'était vu confier par le président français Nicolas Sarkozy un rapport sur le financement du développement.

Le fondateur de Microsoft s'est d'abord dit "choqué" qu'au XXIe siècle, la faim et la pauvreté soient encore des maux pour de nombreuses personnes. "Le monde a les ressources, le savoir et les outils pour aider les plus pauvres à surmonter la faim et l'extrême pauvreté", estime-t-il. Bill Gates pense d'ailleurs que la famine qui touche actuellement la Corne de l'Afrique aurait pu être atténuée si certains investissements à long terme avaient été faits au préalable. Cependant, il précise aussi qu'il était plus difficile de faire les investissements nécessaires en Somalie parce que ce pays n'a pas de gouvernement opérationnel.

Bill Gates est d'ailleurs actif dans cette lutte contre la faim. Sa fondation a donné quelques 5,8 millions d'euros à six organisations de secours d'urgence qui opèrent en Ethiopie, au Kenya et en Somalie. Ses investissements devraient d'ailleurs être encore plus importants à long terme afin d'acheter de meilleures semences et d'améliorer les sols.

Le milliardaire rappelle que la Banque mondiale a montré "que le meilleur investissement pour réduire la pauvreté est en fait le développement de l'agriculture. 77 % des plus pauvres de la planète sont en effet cultivateurs."

Le milliardaire invite donc les Etats à investir dans l'agriculture des pays émergents, vecteur, selon lui, de stabilité économique et sociale. Il rappelle d'ailleurs que sur les promesses de dons pour le développement agricole faites en 2009 par les pays riches, seule la moitié a été allouée.

Rédaction Web
Mis en ligne le 02/11/2011
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/697347/bill-gates-l-agriculture-pour-reduire-la-pauvrete.html

L'ONU défend une taxe sur les devises pour aider les plus pauvres

A la veille du sommet du G20 à Cannes, le Pnud invite les gouvernements à aider les pays les plus pauvres à réduire les "menaces environnementales" qui pèsent sur leur développement.

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a appelé mardi la communauté internationale à mettre en place une taxe sur les opérations de change pour aider les pays les plus pauvres à s'adapter au changement climatique et en atténuer les effets.

"Nos analyses montrent qu'une taxe sur les opérations de change très faibles (0,005%) pourrait rapporter sans aucun surcoût administratif environ 40 milliards de dollars (29,3 milliards d'euros) par an", souligne le Pnud dans son rapport annuel 2011 sur le développement humain.

A la veille du sommet du G20 à Cannes, le Pnud invite les gouvernements à aider les pays les plus pauvres à réduire les "menaces environnementales" qui pèsent sur leur développement.

L'agence onusienne estime que les marchés de capitaux mondiaux, avec quelque 178 mille milliards d'actifs financiers, "ont la taille et la profondeur nécessaires pour relever le défi".

"C'est l'occasion de repenser à une taxe plus large sur les transactions financières", relève le rapport qui s'est penché cette année sur les conséquences du changement climatique sur le développement humain.

Comme l'explique le Pnud, "les plus défavorisés subissent souvent - et continueront de subir - les conséquences de la dégradation de l'environnement bien que nombre d'entre eux n'y contribuent guère".

Ces populations sont accablées par ce que les experts appellent une "double charge": plus vulnérables aux effets les plus larges de la dégradation de l'environnement, elles sont aussi confrontées aux menaces sur leur environnement immédiat dues notamment à la pollution de l'air intérieur, aux eaux polluées et aux problèmes d'assainissement.

Pour mesurer ces déficits graves en matière de santé, d'éducation et de niveau de vie, le Pnud a créé un indice de pauvreté multidimensionnelle qui cette année examine pour la première fois l'ampleur des "privations environnementales" en termes notamment d'accès aux combustibles de cuisson ou eau salubre.

"Les chiffres sont très choquants", affirme l'auteur principal du rapport, Jeni Klugman.
Dans les pays en développement, au moins 6 personnes sur 10 souffrent ainsi d'une de ces privations environnementales et 4 sur 10 en subissent au moins deux.

En outre, la moitié des cas de malnutrition dans le monde sont dus à des facteurs environnementaux, selon le Pnud.
Le rapport montre ainsi que malgré les progrès constatés en termes de développement humain au cours des dernières années, la destruction de l'environnement s'accèlère et la distribution des revenus s'est dégradée. L'Indice du développement humain (IDH) établi par le Pnud, et qui recouvre les revenus, la santé et l'éducation, montre ainsi des progrès sur le plan mondial (passant de la valeur 0,679 à 0,682 entre 2010 et 2011). Toutefois, ce même indice "ajusté aux inégalités" révèle une perte globale de 23% en un an. "Les plus grosses pertes (de l'indice, ndlr) ont été enregistrées dans le domaine de l'éducation, suivi des revenus et de la santé", a indiqué Mme Klugman, soulignant que toutes les régions du monde ont enregistré un recul de cet indice dit ajusté.

Selon l'IDH 2011, la Norvège, l'Australie et les Pays-Bas arrivent en tête, alors que la République démocratique du Congo, le Niger et le Burundi sont en bas du classement.

Les Etats-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Canada, l'Irlande, le Liechtenstein, l'Allemagne et la Suède complètent les 10 premières places du classement. Cependant, en ajustant l'indice aux inégalités, certains des pays les plus riches ne sont plus dans les 20 premières positions. Les Etats-Unis passent ainsi de la 4e à la 23e place. D'autres gagnent des places comme la Suède et le Danemark.

AFP
Mis en ligne le 02/11/2011
http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/697373/l-onu-defend-une-taxe-sur-les-devises-pour-aider-les-plus-pauvres.html

mardi 18 octobre 2011

Erik Van Baren "Quand la société se fracasse, la générosité doit reprendre le dessus"

Après une vie passée à draguer tous les ports du monde, Erik Van Baren, ancien président du conseil d'Ackermans et van Haaren, a choisi de sonder vos portefeuilles. Fondateur de Donorinfo, établissement d'utilité publique, il se mobilise pour que les particuliers et les entreprises retrouvent le chemin de la philanthropie.

De nationalité néerlandaise, il a grandi en France, vécu en Belgique et travaillé sur tous les continents. Ancien directeur général d'Ackermans & van Haren, holding industriel coté au Bel20, Erik van Baren en présida le conseil d'administration jusqu'en 2006. Un an auparavant, il avait créé Donorinfo. Cette fondation d'utilité publique offre une information précise à tous ceux qui souhaitent soutenir une organisation philanthropique. Objectif: augmenter le nombre total des dons aux associations de terrain qui viennent en aide aux personnes dans le besoin.

Cette volonté de faire bouger les choses ne traduit pas un simple besoin d'altruisme. Elle s'appuie sur une réflexion personnelle... Erik van Baren C'est exact. Nous sommes en train d'affronter des temps nouveaux. Deux grands auteurs l'ont très bien exprimé. Le philosophe Michel Serres a écrit "Le Temps des crises". Il nous y rappelle que le monde actuel a plus changé en 50 ans qu'en 2000 ans. Le problème, c'est que les gouvernements continuent à agir comme autrefois!

L'autre grand livre, c'est "Le Dérèglement du monde", d'Amin Maalouf. Face aux bouleversements actuels, il n'y a, selon Maalouf, que deux possibilités: soit chacun se replie sur soi et ce sont "les identités meurtrières" dont il a parlé, c'est-à-dire le choc des civilisations; soit les gens se parlent de religion à religion et jettent des ponts pour imaginer un monde nouveau, y compris sur le plan économique.

Avant de parler de Donorinfo, arrêtons-nous sur ces "identités meurtrières". Toute votre vie professionnelle y a été confrontée, non? Il est vrai que j'ai aussi adoré ce livre-là de Maalouf, car j'y retrouve ma vie. Ma famille a toujours été l'exemple d'identités non meurtrières: tout le monde partait travailler à l'étranger.

En fait, j'ai eu trois vies. La première, celle de mon enfance, était déjà celle d'une famille d'expatriés. Mon père, ingénieur civil, avait fait ses études en Hollande, mais il avait été éduqué en Belgique. Il a été nommé sur un chantier au Havre. J'ai très vite eu la même passion que mon père pour le dragage. Lorsque j'avais un bon bulletin, je pouvais l'accompagner sur les chantiers! Notre famille a beaucoup bougé.

Votre deuxième vie? C'est ma vie professionnelle, toujours aussi internationale. J'ai très vite été amené à courir le monde. Mes quatre fils sont nés chacun dans un pays différent... J'ai travaillé en Egypte et au Ghana. J'ai approfondi le canal de Venise. J'ai également bossé en Afrique du Sud et dans le Golfe persique. C'était l'époque de la première crise pétrolière et il a fallu moderniser des ports pour pouvoir importer et exporter en Arabie Saoudite. J'ai aussi eu des missions aux Émirats arabes unis et en Iran jusqu'à la chute du chah... C'est un parcours qui fait réfléchir.

D'où votre troisième vie? Oui. Quand ma retraite s'est présentée, au début des années 2000, j'ai eu envie de faire autre chose que des affaires. C'est pour cela qu'est né Donorinfo. Je souhaitais encourager la philanthropie, sachant que les pouvoirs publics seront de plus en plus démunis. Les Trente Glorieuses sont derrière nous pour toujours.

Quels sont les problèmes actuels? Le premier, évident, est l'endettement des États, ce qui menace le financement de nos pensions. La retraite par répartition, qui est une belle idée en soi, fait surtout qu'on ne provisionne pas pour ceux qui travaillent lorsqu'ils seront à la pension. Le système ne peut pas tenir. On a donc endetté nos enfants et nos petits-enfants.

Second problème, tout aussi insoluble: l'augmentation du chômage à cause des problèmes de concurrence internationale et de délocalisation. Alors, soit on fait comme aux États-Unis, et chacun se débrouille. Soit, on choisit de mettre en place une société plus solidaire, où les plus nantis pourront aider les plus faibles. Je suis résolument pour cette deuxième voie. Or, l'État sera de moins en moins capable de remplir son rôle social. Ou alors, ce sera au prix de nouveaux endettements et d'une catastrophe annoncée!

D'où l'idée de Donorinfo? En effet. L'État doit pouvoir faire des économies sans paralyser le monde de ceux qui travaillent. Il faut donc soulager l'État par une action voulue et acceptée par ceux qui ont la chance d'être un peu mieux placés que d'autres... Le but de Donorinfo est de développer un système d'information clair et rigoureux qui encourage les gens et les entreprises à donner en toute confiance. J'insiste: Donorinfo n'accepte aucun don, ni subvention - son budget annuel de 150.000 euros est assumé intégralement par quelques personnes privées. Nous sommes totalement indépendants sur les plans politique, philosophique et financier.

Comment sélectionnez-vous les organisations que vous renseignez? Nous désirons avoir accès aux renseignements financiers. Les organisations qui souhaitent être publiées sur donorinfo.be doivent accepter que leurs chiffres soient vérifiés et présentés suivant un schéma d'analyse clair et harmonisé. D'un côté, nous relevons les sommes dépensées pour les projets et activités, la récolte de fonds et l'information, l'éducation, la sensibilisation. De l'autre côté, nous distinguons les dons et les legs, les produits d'activités, les produits de services rendus aux bénéficiaires de l'aide et les subsides. Les chiffres publiés sur Donorinfo.be sont tous vérifiés par un organe externe agréé: réviseur d'entreprise, expert-comptable agréé IEC ou un comptable agréé IPCF.

Pas d'excuse pour ne plus donner...? C'est bien cela. Souvent, le public - particuliers ou entreprises - brandit un double argument pour ne rien faire: "Nous ne savons pas à qui donner et, de toute façon, on ne sait pas contrôler l'utilisation des fonds." Voilà pourquoi Donorinfo publie des informations objectives et détaillées sur 230 organisations actives en Belgique. Plus d'excuse, en effet!

Un travail de fond, loin des grand-messes médiatiques caritatives? Je ne nie pas l'importance des dons qui sont faits à ces occasions, souvent de manière émotionnelle. Il faut de ces grandes opérations. Comme il faut de grandes organisations humanitaires, capables de remplir un avion cargo en une nuit. Mais je ne veux pas qu'on oublie toutes les plus petites qui contribuent à tisser tout un réseau de solidarité.

Certaines campagnes média jouent résolument l'émotion. Vous en pensez quoi? Certaines associations font de la publicité en passant par des agences de communication. L'utilisation d'images misérabilistes m'énerve. Ce n'est pas comme cela qu'on doit conscientiser les gens. De plus, il faut payer ces instituts de marketing, qui prennent parfois un pourcentage sur les sommes récoltées.

Je ne mets pas en cause les actions de terrain que rendent possible de telles collectes de fonds. Mais je ne désire pas sponsoriser les sociétés de marketing en prenant une part des dons destinés à ceux qui souffrent...

Lorsqu'une entreprise développe des actions philanthropiques, doit-elle le faire savoir? Oui... si elle fait bien les choses, c'est-à-dire en toute transparence et en vérifiant que les fonds soient dépensés de manière correcte. Je ne suis pas en faveur du saupoudrage, au coup par coup, qui relève du bon vouloir de tel ou tel administrateur. En revanche, je crois aux vertus d'un discours clair, présenté sans ambiguïtés aux actionnaires - à qui il appartient de décider - et par lequel l'entreprise explique son idéal, qui ne passe pas que par le business mais aussi par une action sociale.

À l'anglo-saxonne? Exactement. Les pays protestants ont une tout autre mentalité. Les gens ne cachent pas leur réussite... que Dieu apprécie - je force à peine le trait! Plus ils sont riches, plus ils doivent donner, en accord avec leur pratique religieuse. Dans nos pays latins et catholiques, l'argent est perçu comme quelque chose de sale. C'est dans l'Évangile. Le fait d'être riche ne garantit d'ailleurs en rien l'accès au Paradis... Alors, on se cache, on dissimule. Et on accumule... Pourquoi? Pour être toujours plus riche? Oui, je sais, on répond toujours que c'est "pour ses enfants". Mais combien de gens aisés ont-ils demandé à leurs enfants s'ils ne seraient pas d'accord, plutôt que d'attendre leur décès, de déjà mettre une partie du patrimoine dans une association d'utilité publique dont ils seraient administrateurs? Un certain nombre d'enfants répondraient par l'affirmative... Aimer ses enfants, c'est leur apprendre à aimer les autres.

Ne vous reproche-t-on jamais de tenir un discours un peu paternaliste? Je l'assume en tout cas. En rappelant à tous ceux qui ont beaucoup d'argent que leur cercueil n'aura pas de tiroirs, et que leur linceul n'aura pas de poches! Quand on est déjà très riche, augmenter son patrimoine n'a plus beaucoup de sens. Notez qu'on parle toujours de patrimoine, et pas de fortune, qui est un vilain mot...

Nous arrivons à la fin d'un système. La succession rapide de crises à laquelle nous assistons nous envoie un signal clair. Nous sommes passés d'une philosophie du groupe, qui était étouffante parce qu'il fallait tout accepter, à un individualisme nourrissant, et c'était un bien. Mais cet individualisme aujourd'hui poussé à l'excès fracasse le groupe. Il nous faut changer le monde. La générosité doit reprendre le dessus.

230 organisations en ligne Le moteur de recherche donorinfo.be permet de chercher une organisation soit par ordre alphabétique, soit à l'aide de clés de recherche (thème, besoins, localisation...)

Chaque organisation y est présentée sur deux fiches en toute objectivité et impartialité:
La fiche projet présente les renseignements pratiques, les objectifs, les activités...
La fiche financière présente les moyens financiers de l'organisation, affectés selon un modèle standardisé et qui a contrôlé les comptes du dernier exercice.

Ce contrôle externe n'a pas pour but de vérifier l'efficacité avec laquelle les sommes ont été dépensées, mais de vérifier qu'elles ont été correctement imputées.

La banque de données donorinfo.be est actualisée chaque jour.
www.donorinfo.be info@donorinfo.be

http://www.lecho.be/nieuws/archief/Erik_Van_Baren_Quand_la_societe_se_fracasse_la_generosite_doit_reprendre_le_dessus.9113133-1802.art?ckc=1

lundi 17 octobre 2011

Quelque 500 personnes manifestent à Bruxelles contre la pauvreté


Selon les militants, un enfant sur six vit dans un environnement pauvre
Environ 500 personnes se sont rassemblées dimanche sur la place Sainte-Catherine à Bruxelles, pour manifester en cette Journée mondiale de lutte contre la pauvreté. Rassemblés à l'initiative du Réseau belge de lutte contre la pauvreté (BAPN), les manifestants réclament des moyens supplémentaires pour juguler la pauvreté des jeunes et des enfants. Selon les militants, un enfant sur six vit dans un environnement pauvre.

"Chaque famille doit recevoir des revenus lui permettant de vivre dans la dignité", a déclaré le réseau, qui souhaite que les revenus les plus bas soient considérablement augmentés.

Le BAPN s'inquiète également du taux de chômage chez les jeunes: "En mars 2011, près de 21 pc des jeunes belges étaient sans emploi. Un jeune risque trois fois plus qu'un autre de se retrouver au chômage".

Belga
Mis en ligne le 16/10/2011
http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/692191/quelque-500-personnes-manifestent-a-bruxelles-contre-la-pauvrete.html

Jeunes et enfants d'abord


La misère, pour un enfant, c’est aussi, très concrètement, ne pas avoir de loisirs hors de chez lui. En Belgique, 18,5 % des jeunes sont concernés.

A la veille de la Journée mondiale du refus de la misère, ce 17 octobre, on constate qu’en Belgique le risque de pauvreté se situe à 14,6 % de la population, comme en 2009. Ce qui veut dire que près de 15 % de la population, ou un Belge sur sept, vit sous le seuil de pauvreté. Autrement dit encore : ils se débrouillent avec moins de 973 euros par mois pour une personne vivant seule ou 2044 euros pour un ménage composé de deux adultes et deux enfants, selon les derniers chiffres de la Direction générale Statistique et Information Economique du SPF Economie. Comme chaque année, elle a réalisé une enquête en interrogeant plus de 6 000 ménages sur leurs revenus et leurs conditions de vie au sens large. Harmonisée au niveau européen, cette enquête EU-SILC a pour but principal de cerner l’évolution de la pauvreté.

Pour le SPF Economie, la crise ne semble donc pas pour l’instant entraîner une augmentation de la pauvreté dans de larges couches de la société. Précisons tout de même qu’en Belgique, 95 000 ménages, qui dépendent des centres publics d’aide sociale, flirtent sans cesse avec ce seuil de pauvreté, puisque le revenu d’intégration sociale est fixé à 770,18 euros mensuels pour les isolés et 1026,91euros pour les familles.

Mais si le risque de pauvreté se stabilise autour de 15 %, il est toujours plus élevé en Wallonie (17,7 %) qu’en Flandre (10,4 %), même si la différence est légèrement moins prononcée qu’un an auparavant. Les femmes (15,2 %) restent proportionnellement plus nombreuses que les hommes sous le seuil de pauvreté (13,9 %).

La dernière enquête EU Silc s’est penchée en particulier sur le sort des plus jeunes. Les enfants et les adolescents constituent un groupe particulièrement vulnérable, puisque 18,5 % des jeunes appartiennent à un ménage en risque de pauvreté. Des résultats qui choquent et interpellent. Pour un quart de ces enfants et adolescents de moins de 16 ans qui vivent dans la précarité, cela se traduit durement : zéro activité régulière de loisirs en dehors de la maison parce que c’est carrément impossible pour le budget du ménage.

Comme chaque année à pareille date, les mouvements Luttes Solidarités Travail (LST) et ATD Quart Monde se réuniront ce lundi au Parlement pour une cérémonie devant la dalle commémorant les victimes de la misère. Où figure, en wallon, la phrase suivante : "Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré." Elles invitent cette année les associations actives dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation durable à partager leurs points de vue et expériences, dans une volonté commune de promotion des droits humains, au Nord comme au Sud. Ici comme là-bas.

An.H.
Mis en ligne le 17/10/2011
http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/692205/jeunes-et-enfants-d-abord.html

samedi 15 octobre 2011

eau

Super bonne nouvelle, Paul nous a obtenu via via son cercle d'ami +/- 400
bouteilles d'1/2 litre de Bru et +/- 100 bouteilles (1/3 ou 1/2 litre) de
Spa pour nos distributions !!!!

Vive la solidarité !!!!

Merci à Paul et ses amis d'amis d'amis... :-))

vendredi 14 octobre 2011

Un Belge sur sept vit sous le seuil de pauvreté

Pour le SPF Economie, la crise ne semble pas pour l'instant avoir pour conséquence une augmentation de la pauvreté.

Le risque de pauvreté en Belgique a atteint 14,6 pc en 2010, tout comme en 2009, ressort-il vendredi de chiffres de la Direction Générale Statistique et Information Economique (DGSIE) du SPF Economie. Cette dernière publie ainsi les résultats de l'enquête EU-SILC 2010 (revenus 2009) - European Union - Statistics on Income and Living Conditions. D'après l'enquête, qui étudie annuellement en Europe les revenus et les conditions de vie, 14,6 pc des Belges avaient l'an dernier, tout comme en 2009, un revenu inférieur au seuil de pauvreté. Ce dernier a été établi, pour 2010, à 973 euros pour une personne vivant seule ou 2.044 euros pour un ménage composé de deux adultes et deux enfants. Pour le SPF Economie, la crise ne semble pas pour l'instant avoir pour conséquence une augmentation de la pauvreté.

Il ressort par ailleurs des statistiques que le taux de pauvreté en Wallonie (17,7 pc) est toujours supérieur à celui de la Flandre (10,4 pc). La différence est cependant moins prononcée qu'un an auparavant.

Les femmes (15,2 pc) se trouvent toujours plus souvent sous le seuil de pauvreté que aux hommes (13,9 pc). D'autres chiffres montrent que les parents seuls avec enfants dépendants (35,3 pc), les plus de 65 ans (19,4 pc) et les jeunes (18,5 appartiennent à un ménage en risque de pauvreté) sont vulnérables.

Environ 6.000 ménages (11.000 personnes) sont interrogées annuellement en Belgique pour l'enquête EU-SILC.

 

 

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/691877/un-belge-sur-sept-vit-sous-le-seuil-de-pauvrete.html

Belga

Mis en ligne le 14/10/2011

 

Collecte de Gros Pulls


Bien que la crise frappe à nouveau durement Dexia, je voudrais signaler une chouette initiative de mon employeur : une collecte de Gros Pulls.

Comme aux Biscuits, nous ne distribuons pas de vêtements, si vous avez des gros pulls ou couvertures à donner c'est l'occasion ! Vous pouvez me les faire parvenir lors de la prochaine distribution (21/10) ou en m'écrivant un petit mail à lesbiscuits@gmail.com, ils seront ensuite redistribuer via le SAMU social/Oxfam/asbl Chez Nous .

Un tout grand merci d'avance,

Hoan

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Pourquoi une collecte de gros pulls ?

L'an dernier, à l'occasion de la « Journée du gros pull », une récolte de gros pulls a été organisée chez Dexia. Cette action de solidarité sociale avait été un vrai succès : au total, plus de 2000 pulls avaient été récoltés ainsi que 500 couvertures dont 450 achetées par le « SOS fonds » de Dexia.

A l'occasion de la Journée Mondiale de Refus de la Misère, Dexia souhaite renouveler cette action et confirmer son engagement sociétal. Une grande collecte de pulls et de couvertures sera organisée du lundi 17 octobre au vendredi 21 octobre dans les sièges centraux et régionaux ainsi que dans les agences, en collaboration avec le SAMU-social à Bruxelles, Oxfam et l'association Chez Nous.

Compte tenu de la situation actuelle de Dexia, la Commission Environnement s'est interrogée sur le bien-fondé de cette action. La collecte étant prévue de longue date, aussi bien chez Dexia que dans les associations partenaires, il a finalement été décidé de la maintenir. Nous espérons que malgré les évènements récents, vous aurez à cœur de soutenir cette cause en faveur des plus démunis.

Participez nombreux !

Vous avez d'anciens pulls ou couvertures (ou couettes) dont vous n'avez plus l'usage ? Donnez-leur une seconde vie et offrez ainsi un peu de chaleur à ceux qui n'en ont pas ! Les vêtements et couvertures récoltés seront offerts directement aux sans-abri ou revendus par Oxfam et le bénéfice de la vente ira aussi aux plus démunis.

En pratique

Des stands seront installés dans les halls d'accueil de chaque grand bâtiment (DT, PA et GI). Vous y trouverez trois grandes boîtes destinées à recueillir séparément les pulls pour adultes, les pulls pour enfants et les couvertures. Des délégués de la Commission Environnement seront présents aux stands du 17 au 21 octobre de 7h30 à 10h. En l'absence de délégué, déposez vos dons sur les tables ou dans les boîtes, mais reprenez avec vous les sacs qui vous auront servi à les transporter.

lundi 3 octobre 2011

Invitation concert 22 octobre ☼

Salut !
 
Je te forward ceci car il s'agit de tram 55 qui nous a aidé pour les deux aprèm culturels.
Si tu pouvait répercuter, ça serait sympa de leur renvoyer l'ascenseur.

Bien à toi,
 
Robert
 
 
 
Sent: Monday, September 12, 2011 10:24 AM
To: undisclosed-recipients:
Subject: Invitation concert 22 octobre ☼
 
Bonjour,

Je vous invite à venir nous écouter et passer un moment de détente et de bonne humeur le samedi 22 octobre. Vous trouverez toutes les informations ci-dessous.  N'hésitez pas à faire circuler :D

Amitiés,

Christine Mathy

 

Tram55 (Uccle/Belgique) invite les Canards Sauvages (Uzès/France)  
samedi 22 octobre
Centre Saint Marc-76, avenue de Fré- UCCLE
pour un concert choral
à 2 chœurs : TRAM 55 & les Canards Sauvages,
à 2 têtes (Anne van K. & Viviane Simon)
et muni d' environ 500 orteils…………….


Dès 19h : bar avec tartes salées/sucrées & autres grignotages mitonnés par TRAM 55
 
20h : CONCERT -Tram 55 chantera polyphonies jazz et chansons françaises a cappella

Entracte : bar & zakouskis

Seconde partie du CONCERT : les Canards Sauvages dans leur dernier répertoire venu d 'Europe de l'Est  
http://canards-sauvages.blogspot.com <http://canards-sauvages.blogspot.com/>
 
Fin de soirée au bar dans une ambiance carrément endiablée jusqu'à point d heure.
 
Pas de réservation
- venez affamés & à temps -prix unique de 7€

• Evitez d'amener des enfants petits pour cette longue soirée
• Parking derrière l'église ultra moderne Saint Marc
• Répertoire profane dans une acoustique miraculeuse
 

 

samedi 1 octobre 2011

L'équipe des Biscuits fête ses 10ans !

Cela va déjà faire 10 ans que l'équipe des Biscuits distribue des colis aux plus démunis à la gare centrale. En 10 ans plus de 150 bénévoles ont pris part à cette superbe aventure humaine. Il était temps de leur rendre un petit hommage ! L'asbl Les Biscuits en a donc profité pour les inviter tous autour d'un repas de fête sous le thème "rencontres et partage". L'ambiance était bonne enfant et chaleureuse comme d'accoutumé. Parmi la cinquantaine de personnes présentes, pas une seule n'a pris une ride, serait-ce donc là le secret de la longévité ? En tout cas, le dîner oriental était succulent et généreusement offert par l'asbl Sésam' - n'hésitez pas à jeter un oeil sur leur site WEB, le rapport qualité-prix est exceptionnel ! => http://www.bouillondecultures.be/sesam/sesam-Index.html).

Voici également les quelques photos de la soirée : https://picasaweb.google.com/109058697795734322577/110930_10ans

Encore Merci à tous ces bénévoles qui donnent de leur temps aux autres ! Ce fût un réel plaisir de partager cette aventure avec vous ! Nous espérons vous revoir tout bientôt pour fêter nos 20 ans !! Longue vie aux Biscuits !!

Ensemble redistribuons le goût à la vie !

vendredi 23 septembre 2011

Récolte pour enfants sans-abri (A transmettre)



L'équipe de SOS Jeunes-Quartier libre récolte dès aujourd'hui des biens de première nécessité pour des enfants sans-abri

 

 

 

- Vêtements et sous-vêtements pour enfant de 0 à 4 ans

 

- Chaussures pour enfants jusqu'à 12 ans

 

- Langes

 

-Lingettes

 

- Crèmes  hydratantes

 

- Lait en poudre pour nourrissons

 

- Eau en grand conditionnement

 

- Désinfectant

 

- Perdolant ou Junifen

 

- Shampoing  anti-poux

 

Vous pouvez les déposer, sans prévenir, tous les jours de 9h à 22 heures au 27 rue Mercelis à 1050 Ixelles (association SOS Jeunes-Quartier libre)

 

Un tout grand merci!

 

 

 

L'équipe de SOS Jeunes-Quartier libre.

 

27, rue Mercelis  1050 Ixelles

 

Personne de contact (si nécessaire) : Xavier Briké 02/5129020




mercredi 21 septembre 2011

Une aide pour les pauvres sans logement social


Ecolo avance des mesures pour lutter contre le surendettement. Il prône une compensation pour les pauvres n'ayant pas trouvé un logement social.

S'il entre dans le prochain gouvernement -mais y entrera-t-il ?-, Ecolo mettra sur la table des mesures de lutte contre le surendettement des ménages. Y compris des mesures qui ont déjà été déposées au Parlement, mais rejetée par une majorité de députés. C'est la coprésidente des Verts Sara Turine qui l'affirme. Et elle n'est pas la seule à l'affirmer. Elle est rejointe par un homme qui rencontre la pauvreté sur le terrain, Philippe Defeyt, président du CPAS de Namur.

Ce constat d'abord. La pauvreté progresse toujours. La difficulté de boucler les fins de mois -et parfois même pas seulement les fins de mois- concerne de plus en plus de ménages. Et pas seulement à cause d'un crédit trop lourd à assumer. " Aujourd'hui, observe Philippe Defeyt, un tiers des personnes qui font appel à une procédure de règlement collectif de dettes n'ont pas de crédits sur les bras. Ce sont les services de base qu'ils n'arrivent plus à payer. La facture d'énergie, les soins de santé, le loyer, les impôts et les taxes ."

Quelques chiffres. Entre 2002 et 2009, la part des ménages confrontés au surendettement qui ne pouvaient pas payer leur facture d'eau est passée de 22 % à 30 %. Pour la facture d'énergie, c'est 51 % au lieu de 36 % en 2002. Une augmentation qui serait due, pour Philippe Defeyt, notamment au fait que l'indice servant au calcul de l'indexation automatique des salaires et des allocations sociales reflète mal la structure des dépenses des familles aux faibles revenus.

Ecolo avance ses propositions. La première, c'est une vieille revendication : l'individualisation des droits sociaux. Les revenus attribués aux cohabitants, souvent des femmes, sont parfois trop chiches. " Il n'est pas acceptable que des personnes doivent mettre leur couple en danger pour survivre" , clame Sarah Turine. Et puis, de manière générale, Ecolo juge que toutes les allocations sociales doivent passer au-dessus du seuil de pauvreté.

Mais il ne suffira pas de relever les revenus des plus faibles. " A quoi cela servirait , s'interroge le président du CPAS de Namur, si, dans le même temps, le prix des services de base augmente dans les mêmes proportions ." Et si certaines pratiques commerciales qui constituent de vrais pièges se perpétuent. Ecolo veut ainsi contraindre les fournisseurs d'énergie à rendre leurs factures intermédiaires les plus proches possible de la consommation réelle des consommateurs. " Des gens me racontent qu'ils ont été attirés par un représentant leur prétendant qu'ils payeraient une facture mensuelle moins élevée s'ils changeaient de fournisseur. Mais ce représentant sous-évaluait sciemment leur consommation. Un an plus tard, ces gens ont reçu la facture finale pouvant aller jusqu'à 1 000 € pour régulariser leur compte final. Il n'en faut pas plus pour basculer dans le surendettement. Ces pratiques doivent cesser ."

Ecolo veut aussi organiser ou tout simplement améliorer l'automaticité de l'octroi de tarifs sociaux dans les fournitures de base. " Sur le terrain, on constate que les gens attendent la dernière minute avant de demander à pouvoir bénéficier d'un tarif social , argumente Sarah Turine. Mais souvent, il est trop tard. Il faut éviter que les gens doivent faire la démarche eux-mêmes ."

Et cela vaut pour les soins de santé. " Les mutuelles , avance Philippe Defeyt, nous disent que de beaucoup de personnes qui ont droit au statut Omnio -lequel octroie des remboursements préférentiels- ne l'ont toujours pas. Cela devrait être automatique. On consacre parfois beaucoup d'argent pour sortir les gens du surendettement, mais on ne fait pas en sorte qu'ils bénéficient de droits leur permettant de ne pas y plonger. C'est aberrant ."

Et les loyers ? Voilà une compétence qui sera presque immanquablement régionalisée. Ecolo estime que la Wallonie et Bruxelles devront prévoir une compensation pour les personnes qui ont droit à un logement social, mais n'y ont pas accès par manque de capacité. " Le taux moyen européen de logements sociaux par rapport au parc immobilier total est de 17,3 % alors qu'il est chez nous que de 7 % , se désole Sara Turine. Or que vous occupez un logement social ou pas, cela peut faire une différence de 200 à 300 € ."

Ecolo estime par ailleurs qu'il faut mieux encadrer l'accès au crédit. Les Verts veulent notamment interdire la publicité pour l'utilisation de carte de crédit permettant l'acquisition de biens de première nécessité. Des propositions de loi en ce sens ont déjà été déposées. Mais cependant aussitôt rejetées

V.R.
Mis en ligne le 21/09/2011

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/686551/une-aide-pour-les-pauvres-sans-logement-social.html

Les pauvres mis au régime


Six pays membres de l’Union s’opposent à l’octroi d’une aide alimentaire aux plus démunis. Car elle est financée par la Politique agricole commune.

Dans la lutte opposant "l’Europe des égoïsmes" à "l’Europe des solidarités" -pour reprendre les mots du Français Bruno Le Maire-, la première a remporté une bataille mardi à Bruxelles. Mais peut-être pas encore la guerre. Les ministres européens de l’Agriculture n’ont pas réussi à s’entendre sur la prolongation pleine et entière de l’aide allouée depuis 1987 aux banques alimentaires. D’une valeur de 480 millions d’euros, elle risque bel et bien de passer à 113,5 millions l’an prochain. "C’est une honte , a réagi le ministre wallon Benoît Lutgen, à l’issue de la réunion. Comment voulez-vous que l’Europe ait encore un sens pour les citoyens ?"

Le problème ne vient pas de l’Europe en tant que telle : les commissaires européens, les eurodéputés et les ministres de vingt et un Etats membres sont favorables à l’octroi de ces fonds qui ne coûtent jamais qu’un euro par an par habitant et permettent d’apporter des vivres à près de dix-huit millions de démunis. "Il ne faut pas mettre l’étiquette de cette défaite sur l’Union" , a insisté le commissaire en charge de l’Agriculture, Dacian Ciolos.

Car le problème vient de six pays : l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark et la République tchèque estiment que cette aide, puisqu’elle est "sociale" , doit être de compétence nationale et ne peut être octroyée sur une l’enveloppe de la Politique agricole commune. La Commission a eu beau leur soumettre une base juridiquement acceptable pour sortir de l’impasse, ces Etats l’ont refusée. "Il sera très difficile d’expliquer pourquoi un programme qui a vingt-cinq ans d’histoire sera bloqué pour deux ans, juste parce que certains Etats membres ne souhaitent pas assumer leur responsabilité politique et se cachent derrière toutes sortes d’arguments juridiques qui n’ont pas lieu d’être ." La situation se révèle d’autant plus absurde que, comme l’a rappelé Dacian Ciolos, "nous disposons de l’argent pour ce programme et on ne pourra pas l’utiliser" . "Nous n’avons pas un problème financier ni juridique, nous avons un problème politique" , en a conclu le Polonais Marek Sawicki, président en exercice du Conseil des ministres.

Si aucune solution n’était trouvée, "je proposerai au gouvernement wallon de compenser entièrement" le manque à gagner pour la Région, soit 2 millions d’euros, a affirmé M. Lutgen. Mais la Pologne, qui espère encore sortir de l’impasse en octobre, verrait bien le sujet porté à l’arbitrage des chefs d’Etat et de gouvernement lors du sommet européen des 17 et 18. Avec un espoir, exprimé par le ministre Sawicki : "en revenir à l’idée de solidarité européenne" , dont "l’un des objectifs est de fournir la sécurité alimentaire à tous les citoyens" .

Sabine Verhest
Mis en ligne le 21/09/2011
http://www.lalibre.be/actu/international/article/686603/les-pauvres-mis-au-regime.html



mercredi 7 septembre 2011

LES BISCUITS asbl: trimestriel septembre 2011

Chers amis, bénévoles ou sympathisants des Biscuits,

Nous voici de retour avec un nouveau trimestriel pour faire le plein de nouvelles concernant notre asbl et nos activités, quelques sages paroles, des interviews et articles en tout genre.

https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=0BxorYGfgn11mYzNjYzU2OTUtNTNjNS00ZTRkLTllNDUtNjQ5MTFiNTE5ZDRi&hl=en

Encore MERCI à vous tous qui nous soutenez.

Bonne lecture!

Yseult

 

P.S.:
- Si vous ne souhaitez plus recevoir ce mail, envoyez simplement un message de retour à l'adresse des Biscuits.
- Si vous connaissez des personnes qui seraient intéressées par la lecture de notre trimestriel, faites passer le message. Un simple mail à cette même adresse suffit pour s'inscrire et recevoir votre trimestriel préféré!


mardi 9 août 2011

Pauvreté: pâtes, soupe, fruits et dignité

La Croix-Rouge compte seize épiceries sociales. Elles sont soutenues par l’opération “Chèque Croix- Rouge”, en cours jusque fin septembre.
Un doux tintement se fait entendre à l’entrée de la Maison Croix-Rouge (MRC) Ravel à Jumet. "Bonjour, bonjour ? Vous allez bien ? Même avec la pluie ?", accueille chaleureusement Marie-Christine Rouge, trésorière de la MCR. "Oh, oui !" , s’exclame en chœur un jeune couple de Togolais en pénétrant dans la petite épicerie sociale. "Je parie que vous venez chercher vos crevettes ?, interroge Marie-Christine. Et qu’allez-vous préparer de bon ?", s’enquiert-elle tandis que le couple complète son panier de quelques pommes et bananes. "Une préparation de chez nous, avec des légumes, un peu d’épices et de piments "
Derrière eux, biscuits, confitures, sucre, pâtes, soupes, cornflakes, plats préparés, articles sanitaires et d’hygiène sont minutieusement alignés sur de grandes étagères décorées de dessins colorés. Pommes, oranges ou encore bananes sont rangées à proximité des congelés (sticks de poisson, poulet pané, ) tandis qu’un frigo vitré est garni de charcuteries et fromages. Ouverte en mars 2010, l’épicerie sociale de la MCR Ravel propose ainsi tous les lundis, mardis, jeudis et vendredis, de 9 h à 12 h 30, plus de 210 articles différents à des prix très modiques.
Voici un peu plus de dix ans que la Croix-Rouge de Belgique a décidé de se doter d’épiceries sociales. La première fut inaugurée en 2000 à Leuze-en-Hainaut. Aujourd’hui, la Croix-Rouge compte seize épiceries sociales en Communauté française : 15 en Wallonie (dont 9 dans la province du Hainaut) et une à Bruxelles.
"Pendant des années, la Croix-Rouge a fourni de l’aide alimentaire sous la forme de colis que les bénéficiaires venaient réceptionner une fois par mois pour la somme de cinq euros, se rappelle Jean Quinaux, président de la MRC Ravel. Le problème, c’est que le colis, d’une valeur de 23 à 28 euros, ne répondait pas toujours à l’attente des clients. En créant des épiceries, la Croix-Rouge a permis aux gens de réellement faire leurs courses; ils achètent ce qu’ils veulent à des prix moitié moindre que ceux en magasin. De même, alors que nous n’osions pas mettre de produits d’hygiène ou sanitaires dans les colis pour ne pas "choquer" les gens, nous nous sommes rendu compte que ces produits (shampoing, savon ) sont très plébiscités dans l’épicerie car ce sont aussi des articles assez chers dans le commerce."
Pour Kathy Stinissen, directrice du département "Action sociale" de la Croix-Rouge, la création des épiceries sociales "a changé la notion caritative de l’aide alimentaire. En venant faire eux-mêmes leurs courses et en choisissant leurs produits, les bénéficiaires restent acteurs de leur vie, se sentent ‘citoyens’ et, surtout, préservent leur dignité" .
En outre, alors que le système des colis n’invitait que peu à la convivialité entre les bénévoles de la Croix-Rouge et les bénéficiaires, "nous constatons que l’épicerie sociale permet de nouer un véritable lien social entre nous et les clients, qui va bien au-delà de la stricte aide alimentaire. On les écoute parler de leurs problèmes, leur famille Quand ils éprouvent des difficultés à venir jusqu’à l’épicerie, on leur amène leurs courses chez eux ; on fournit parfois des vêtements; etc.", indique M. Quinaux.
La petite épicerie de la MCR Ravel tourne grâce à la mobilisation sans faille de trois bénévoles. Mais avant, il a fallu aménager le local : placer les étagères, installer un frigo et deux congélateurs, acheter une caisse-enregistreuse Pour ce faire, la MCR a reçu le soutien du Fonds Vreven (Fondation Roi Baudouin) et du CPAS de Charleroi.
Enfin, il faut régulièrement approvisionner l’épicerie. C’est le rôle de Marie-Christine Rouge, bénévole depuis plus de vingt ans. "Je vais faire les courses tous les deux jours car nous proposons des produits frais que nous ne pouvons pas stocker longtemps, explique-t-elle. J’achète aussi certains produits en fonction des demandes des clients. Par exemple, une dame m’a demandé de la farine fermentante parce qu’elle prépare ses gâteaux elle-même, ce qui lui coûte moins cher. Nous avons aussi parmi nos clients des gens du Maghreb, donc j’essaie d’avoir des produits halal. Certaines personnes sont diabétiques, je veille alors à proposer des produits sans sucre."
Outre la vente d’articles à bas prix, la Croix-Rouge s’attache aussi à la qualité d’une alimentation saine : fruits et légumes de saison, alimentation variée et nutritive "J’ai également conçu des petites fiches cuisine pour aider les bénéficiaires à préparer tel ou tel aliment" , ajoute Marie-Christine.
Toujours en quête des produits les plus sains et aux meilleurs prix, Marie-Christine constate avec inquiétude que "la vie devient de plus en plus chère. Le prix de certaines denrées grimpe parfois de 0,50 euro en un jour ! C’est énorme pour certaines familles." Si la petite épicerie sociale a débuté avec 25 clients émargeant au CPAS, aujourd’hui, ils sont 50, ainsi qu’une dizaine dépendant de la mutuelle. "En tout, nous recevons 75 bénéficiaires dans notre épicerie, ce qui représente 350 à 400 personnes", précise Jean Quinaux.
Alors qu’en Belgique une personne sur sept vit en-dessous du seuil de pauvreté, "le modèle classique des gens précarisés est bousculé depuis plusieurs années, rapporte Kathy Stinissen. Sont de plus en plus touchées les familles monoparentales ainsi que les personnes âgées". Et la crise financière et économique n’a rien arrangé : "depuis 2007-2008, la demande en aide alimentaire auprès de la Croix-Rouge a augmenté de quelque 6 %" , indique-t-elle. A tel point que trois nouvelles épiceries sociales vont voir le jour à La Roche en Ardenne, Ans et Sprimont.
Pour achalander les rayons des épiceries sociales, les bénévoles usent de toutes les ficelles et, depuis quatre ans, ils reçoivent le soutien de Sodexo, dans le cadre de l’opération "Chèque Croix-Rouge". Concrètement, jusqu’au 30 septembre, les bénéficiaires de chèques repas/Lunch Pass® de Sodexo peuvent offrir un ou plusieurs de leurs chèques à la Croix-Rouge, ce qui lui permet de financer ses épiceries sociales et des camps de vacances pour des enfants défavorisés (lire ci-contre). En trois ans ont ainsi déjà été réunis plus de 200 000 euros et créées deux épiceries sociales. "Une réelle bouffée d’oxygène pour la Croix-Rouge, qui ne vit que de dons", se félicite Kathy Stinissen.
Plus d’infos sur www.croix-rouge.be


téphanie Bocart
Mis en ligne le 09/08/2011

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/677929/pauvrete-pates-soupe-fruits-et-dignite.html

jeudi 23 juin 2011

La Commission européenne réduit son aide alimentaire aux plus démunis

La Commission européenne a annoncé hier une diminution du budget au programme d'aide alimentaire destiné aux Européens les plus pauvres. Le budget d'environ 500 millions est passé à 113 millions d'euros pour l'année 2012, cette décision a été prise pour des raisons juridiques.

 

Bruxelles a tranché : ce sont les pauvres qui devront se restreindre l’année prochaine. La Commission européenne a annoncé hier une très forte réduction de l’allocation au programme d’aide alimentaire destiné aux Européens les plus démunis (PEAD). Le budget d’environ 500 millions d’euros par an, est descendu à113 millions d’euros pour l’année 2012, soit presque 400 millions de moins. Les associations caritatives affirment qu’il y aura de terribles conséquences, sachant que 43 millions d’Européens sont concernés par la pauvreté alimentaire et 80 millions vivent sous le seuil de pauvreté.
Dans un communiqué, la Commission explique : « cette réduction (des fonds) est le fait d'un arrêt rendu (par la justice européenne) en avril dernier dans lequel la juridiction européenne établit que la réglementation actuelle impose que les denrées couvertes par ce régime proviennent des stocks publics de l'UE » et non de fonds issus du budget de la Politique agricole commune (PAC). 
La députée européenne Rachida Dati, offusquée par cette décision, a invité le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, « à venir expliquer aux millions de bénéficiaires de cette aide pourquoi un problème juridique les priverait de ressources vitales dès l'an prochain ». L'Allemagne, également en désaccord avec la décision de Bruxelles, a déposé une plainte devant la Cour européenne de justice. 

(Source : lexpress.fr)

Charlotte Charbonnier

 

http://www.terrafemina.com/societe/solidarites-engagement/articles/5079-la-commission-europeenne-reduit-son-aide-alimentaire-aux-plus-demunis.html