mercredi 23 avril 2008

Distribution de caleçons/chausettes ?

Pensez-vous qu'il est réalisable de distribuer des chaussettes/caleçons une distribution sur deux à la place des biscuits (par ex: les 3° vendredi du mois) ??

Est-ce plus utile que les biscuits ??
Qui en connait les prix ??
Dans quels magasins acheté au meilleur prix ?? Zeeman / Makro / Wibra ??
Quelle est la taille standard pour une femme / un homme  pour des chaussettes / caleçons ??

Cliquer sur 'commentaires' pour laisser vos impressions, conseils, ...



dimanche 20 avril 2008

Un petit texte pour le blog suite à ma première participation

Ma première expérience Gare Centrale.

Bon d’accord, le titre est un peu bizarre. Comprenez : « Ma première expérience gare centrale avec l’équipe biscuits ».

On m’avait dit : « 21h00 gare centrale », et comme je n’ai pas de mémoire, j’avais déjà oublié où. Baaaah, j’vais bien les repérer. Puis il y aura mon collègue Hoan.

J’arrive donc avec un quart d’heure d’avance (un record pour moi, d’habitude c’est plutôt une heure d’avance). Je fais un tour dans la gare : billetterie, accès aux quais et … le long couloir sombre et froid qui vous amène au métro.

Tiens, au niveau billetterie, il y avait 6 agents de sécurité, habillés de rouge, à côté de grandes affiches les représentants et glorifiant cette nouvelle présence rassurante dans les gares. Dans le long couloir sombre et froid : 0 agent.

Arrivé au bout de ce couloir, je me retrouve face à une foule en attente de recevoir à manger, une foule qui fait rétrécir ce couloir sombre et froid, comme la plupart des visages de navetteurs qui passent, qui regardent leurs pieds, pire, qui ont peurs.

Il n’y avait pas encore de biscuitiers. Bon normal, il n’est pas encore l’heure. Et voilà que tout à coup arrive un groupe avec beaucoup de matériel, des barrières, de la soupe, des récipients divers, beaucoup de monde. Ah ! Super. Je me dirige vers le groupe et je me présente comme un nouveau volontaire pour la distribution de biscuits. « Mais Monsieur, ce n’est pas ceci, il faut suivre le programme de l’opération Thermos Monsieur !, et blabla blabla, et blablabli… » Erreur number one : il ne faut pas croire que les volontaires sont tous sympathiques (sauf les biscuitiers, of course). Alors, me connaissant, je suis persuadé de m’être trompé de jour. C’est bien moi ! Lorsque j’entends derrière moi une voix « Eh Robert ! ». Aaaaah ! C’est Hoan. Ouf. En quelques secondes je passe du petit enfant perdu prêt à être remisé aux objets perdus au volontaire plein d’énergie et capable de tout. On me présente et tout le monde me semble déjà fort sympathique. Evidement, j’ai oublié tout les prénoms.

Voyons voir : y a la fille qui habite Waterloo, qui est psy et qui a été dans les « Pains quotidiens » de Waterloo et … d’Uccle » et dont les voisins ont de grosses 4X4. Elle boit du Fanta orange et du Rosé. Puis il y a le mec qui n’arrête pas de lui rappeler qu’elle habite dans une commune chic, qui connais pas mal de monde et qui boit des Scotchs. Ensuite il y a aussi la jeune fille qui a son petit ami à Gand et qui, lorsqu’elle s’endort dans le train va coucher chez ses beaux-parents à Brugge. Avec Hoan, on a bu quelques verres et je dois dire que ce fut très agréable. Mais je parle de la fin. Reprenons le fil de l’histoire.

Après les présentations, nous avons été chercher les biscuits dans la voiture de Hoan, puis nous avons fait des sacs. L’angoisse relative de savoir s’il y avait assez de sacs ou pas, une longue attente du fait de l’équipe précédente qui était toujours occupée à distribuer les repas, une petite discussion avec Simone qui m’a bien indiquée qu’il fallait faire attention « à ceux qui ne faisaient pas la file et qui prenaient plusieurs sacs ». Beaucoup de fraternité, d’embrassade. Erreur number two : croire qu’on ne va pas être accepté par les autres du premier coup.

Arrive le moment de la distribution des biscuits, je sorts mon gilet fluo et … j’ai eu l’impression que tout s’est déroulé en 2 minutes.

Le grand couloir sombre et froid se vide, il est quasi minuit. Les petites souris sortent des carcasses de la construction et viennent grignoter les restent. C’est le moment de s’en aller. Je traîne un peu les pieds (benh oui, c’est tout de même vendredi soir…) et j’entends derrière moi un discret « hè Monsieur ». Je me retourne. « Monsieur, je voulais vous dire …. Merci. Et pour les autres aussi, je voulais vous dire merci, merci pour eux. »

La seule prochaine erreur que je pourrais faire, c’est de ne pas y retourner la prochaine fois.

Robert.

vendredi 18 avril 2008

Les pauvres plus généreux que les riches


Les pauvres plus généreux que les riches
Le Soir, vendredi 18 avril 2008, 10:26
Les personnes pauvres sont relativement plus généreuses que les riches, selon une étude. Proportionnellement à leurs revenus, les riches donnent moins aux œuvres de bienfaisance.

L'étude a été effectuée par Pamala Wiepking pour la Vrije Universiteit d'Amsterdam. L'information est publiée ce vendredi par le journal néerlandais Dagblad.

Selon l'enquête, les riches donnent en chiffres absolus bien plus d'argent pour des œuvres de bienfaisance que les pauvres. Mais en terme de pourcentage de leurs revenus, ce montant est plus faible que pour les personnes aux revenus plus modestes.

Les personnes gagnant moins de 8.000 euros par an donnent ainsi, en moyenne, 2,45 % de leurs revenus pour des œuvres séculières et 1,71 % pour des œuvres à caractère religieux. Dans le groupe des revenus les plus élevés, soit plus de 48.000 euros par an, ces pourcentages s'élèvent à respectivement 0,87 % et 0,77 %.

Selon la chercheuse, des standards se créent en matière de dons dans certaines situations. Ainsi, les gens ont tendance à donner deux euros lors d'une collecte de porte-à-porte. Le montant de leurs revenus a certes une influence mais celle-ci reste assez faible, ajoute Mme Wiepking.

Pour elle, il serait nécessaire de montrer aux personnes riches qu'elles donnent finalement beaucoup moins que les plus pauvres. « Si les institutions arrivent à faire passer ce message de manière positive, cela pourrait modifier le comportement des riches », dit-elle.

Les personnes religieuses, en particulier les chrétiens protestants, sont par ailleurs bien plus généreuses que les non-religieux. Mais pour elles aussi, le pourcentage diminue quand les revenus augmentent.

D'après la chercheuse, les personnes croyantes sont en outre mieux au courant des possibilités de déductions fiscales liées aux dons. « Cela peut évidemment être expliqué par le fait qu'elles donnent plus. Mais je peux aussi imaginer que les églises informent sur ces possibilités », ajoute-t-elle.

Le réseau social influence encore le comportement en matière de don.
Plus le réseau est diversifié, plus les dons sont élevés.

mardi 8 avril 2008

Recette de la chaîne humaine

Comment être juste alors qu’il existe tellement d’inégalité parmi nos amis de la gare ?

Lors des dernières distributions, certains sans-abris ont reçu 3 voire 4 sachets de biscuits alors que d’autres … rien !! Nous avons donc réfléchi à une solution et l’avons expérimentée en exclusivité vendredi dernier. Résultat ? Une pure merveille !! Un parfum de sérénité, une effervescence de bonne humeur ainsi qu’une osmose d’humanité !!

Mais quelle est donc cette recette miracle me direz-vous ??

Et bien, pour ce faire, voici les ingrédients indispensables pour une bonne centaine de personnes :

- primo, des biscuits en profusion (+/- 100 EUR)
- secundo, un grand nombre de bénévoles motivés (min. 10 pers.)
- tertio, des gilets fluos (une demi-douzaine)
- et pour finir, une dose de bonne humeur !

Mode d'emploi : pendant qu'une partie de bénévoles mijotent des petits paquets de biscuits, recouvrir l'autre partie des bénévoles avec les gilets fluos. Placer ces derniers en ligne main dans la main afin d'imperméabiliser le flux des sans abris. Faire en sorte que la sauce prenne entre les sans-abris et les bénévoles fluos en favorisant les échanges spontanés. Ne pas attendre trop longtemps sans quoi la sauce risque de tourner au vinaigre. Voilà c'est déjà prêt, il ne reste plus qu'à servir généreusement !

L'équipe Bibi ? Bon appétit ! :-)