vendredi 23 septembre 2011

Récolte pour enfants sans-abri (A transmettre)



L'équipe de SOS Jeunes-Quartier libre récolte dès aujourd'hui des biens de première nécessité pour des enfants sans-abri

 

 

 

- Vêtements et sous-vêtements pour enfant de 0 à 4 ans

 

- Chaussures pour enfants jusqu'à 12 ans

 

- Langes

 

-Lingettes

 

- Crèmes  hydratantes

 

- Lait en poudre pour nourrissons

 

- Eau en grand conditionnement

 

- Désinfectant

 

- Perdolant ou Junifen

 

- Shampoing  anti-poux

 

Vous pouvez les déposer, sans prévenir, tous les jours de 9h à 22 heures au 27 rue Mercelis à 1050 Ixelles (association SOS Jeunes-Quartier libre)

 

Un tout grand merci!

 

 

 

L'équipe de SOS Jeunes-Quartier libre.

 

27, rue Mercelis  1050 Ixelles

 

Personne de contact (si nécessaire) : Xavier Briké 02/5129020




mercredi 21 septembre 2011

Une aide pour les pauvres sans logement social


Ecolo avance des mesures pour lutter contre le surendettement. Il prône une compensation pour les pauvres n'ayant pas trouvé un logement social.

S'il entre dans le prochain gouvernement -mais y entrera-t-il ?-, Ecolo mettra sur la table des mesures de lutte contre le surendettement des ménages. Y compris des mesures qui ont déjà été déposées au Parlement, mais rejetée par une majorité de députés. C'est la coprésidente des Verts Sara Turine qui l'affirme. Et elle n'est pas la seule à l'affirmer. Elle est rejointe par un homme qui rencontre la pauvreté sur le terrain, Philippe Defeyt, président du CPAS de Namur.

Ce constat d'abord. La pauvreté progresse toujours. La difficulté de boucler les fins de mois -et parfois même pas seulement les fins de mois- concerne de plus en plus de ménages. Et pas seulement à cause d'un crédit trop lourd à assumer. " Aujourd'hui, observe Philippe Defeyt, un tiers des personnes qui font appel à une procédure de règlement collectif de dettes n'ont pas de crédits sur les bras. Ce sont les services de base qu'ils n'arrivent plus à payer. La facture d'énergie, les soins de santé, le loyer, les impôts et les taxes ."

Quelques chiffres. Entre 2002 et 2009, la part des ménages confrontés au surendettement qui ne pouvaient pas payer leur facture d'eau est passée de 22 % à 30 %. Pour la facture d'énergie, c'est 51 % au lieu de 36 % en 2002. Une augmentation qui serait due, pour Philippe Defeyt, notamment au fait que l'indice servant au calcul de l'indexation automatique des salaires et des allocations sociales reflète mal la structure des dépenses des familles aux faibles revenus.

Ecolo avance ses propositions. La première, c'est une vieille revendication : l'individualisation des droits sociaux. Les revenus attribués aux cohabitants, souvent des femmes, sont parfois trop chiches. " Il n'est pas acceptable que des personnes doivent mettre leur couple en danger pour survivre" , clame Sarah Turine. Et puis, de manière générale, Ecolo juge que toutes les allocations sociales doivent passer au-dessus du seuil de pauvreté.

Mais il ne suffira pas de relever les revenus des plus faibles. " A quoi cela servirait , s'interroge le président du CPAS de Namur, si, dans le même temps, le prix des services de base augmente dans les mêmes proportions ." Et si certaines pratiques commerciales qui constituent de vrais pièges se perpétuent. Ecolo veut ainsi contraindre les fournisseurs d'énergie à rendre leurs factures intermédiaires les plus proches possible de la consommation réelle des consommateurs. " Des gens me racontent qu'ils ont été attirés par un représentant leur prétendant qu'ils payeraient une facture mensuelle moins élevée s'ils changeaient de fournisseur. Mais ce représentant sous-évaluait sciemment leur consommation. Un an plus tard, ces gens ont reçu la facture finale pouvant aller jusqu'à 1 000 € pour régulariser leur compte final. Il n'en faut pas plus pour basculer dans le surendettement. Ces pratiques doivent cesser ."

Ecolo veut aussi organiser ou tout simplement améliorer l'automaticité de l'octroi de tarifs sociaux dans les fournitures de base. " Sur le terrain, on constate que les gens attendent la dernière minute avant de demander à pouvoir bénéficier d'un tarif social , argumente Sarah Turine. Mais souvent, il est trop tard. Il faut éviter que les gens doivent faire la démarche eux-mêmes ."

Et cela vaut pour les soins de santé. " Les mutuelles , avance Philippe Defeyt, nous disent que de beaucoup de personnes qui ont droit au statut Omnio -lequel octroie des remboursements préférentiels- ne l'ont toujours pas. Cela devrait être automatique. On consacre parfois beaucoup d'argent pour sortir les gens du surendettement, mais on ne fait pas en sorte qu'ils bénéficient de droits leur permettant de ne pas y plonger. C'est aberrant ."

Et les loyers ? Voilà une compétence qui sera presque immanquablement régionalisée. Ecolo estime que la Wallonie et Bruxelles devront prévoir une compensation pour les personnes qui ont droit à un logement social, mais n'y ont pas accès par manque de capacité. " Le taux moyen européen de logements sociaux par rapport au parc immobilier total est de 17,3 % alors qu'il est chez nous que de 7 % , se désole Sara Turine. Or que vous occupez un logement social ou pas, cela peut faire une différence de 200 à 300 € ."

Ecolo estime par ailleurs qu'il faut mieux encadrer l'accès au crédit. Les Verts veulent notamment interdire la publicité pour l'utilisation de carte de crédit permettant l'acquisition de biens de première nécessité. Des propositions de loi en ce sens ont déjà été déposées. Mais cependant aussitôt rejetées

V.R.
Mis en ligne le 21/09/2011

http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/686551/une-aide-pour-les-pauvres-sans-logement-social.html

Les pauvres mis au régime


Six pays membres de l’Union s’opposent à l’octroi d’une aide alimentaire aux plus démunis. Car elle est financée par la Politique agricole commune.

Dans la lutte opposant "l’Europe des égoïsmes" à "l’Europe des solidarités" -pour reprendre les mots du Français Bruno Le Maire-, la première a remporté une bataille mardi à Bruxelles. Mais peut-être pas encore la guerre. Les ministres européens de l’Agriculture n’ont pas réussi à s’entendre sur la prolongation pleine et entière de l’aide allouée depuis 1987 aux banques alimentaires. D’une valeur de 480 millions d’euros, elle risque bel et bien de passer à 113,5 millions l’an prochain. "C’est une honte , a réagi le ministre wallon Benoît Lutgen, à l’issue de la réunion. Comment voulez-vous que l’Europe ait encore un sens pour les citoyens ?"

Le problème ne vient pas de l’Europe en tant que telle : les commissaires européens, les eurodéputés et les ministres de vingt et un Etats membres sont favorables à l’octroi de ces fonds qui ne coûtent jamais qu’un euro par an par habitant et permettent d’apporter des vivres à près de dix-huit millions de démunis. "Il ne faut pas mettre l’étiquette de cette défaite sur l’Union" , a insisté le commissaire en charge de l’Agriculture, Dacian Ciolos.

Car le problème vient de six pays : l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark et la République tchèque estiment que cette aide, puisqu’elle est "sociale" , doit être de compétence nationale et ne peut être octroyée sur une l’enveloppe de la Politique agricole commune. La Commission a eu beau leur soumettre une base juridiquement acceptable pour sortir de l’impasse, ces Etats l’ont refusée. "Il sera très difficile d’expliquer pourquoi un programme qui a vingt-cinq ans d’histoire sera bloqué pour deux ans, juste parce que certains Etats membres ne souhaitent pas assumer leur responsabilité politique et se cachent derrière toutes sortes d’arguments juridiques qui n’ont pas lieu d’être ." La situation se révèle d’autant plus absurde que, comme l’a rappelé Dacian Ciolos, "nous disposons de l’argent pour ce programme et on ne pourra pas l’utiliser" . "Nous n’avons pas un problème financier ni juridique, nous avons un problème politique" , en a conclu le Polonais Marek Sawicki, président en exercice du Conseil des ministres.

Si aucune solution n’était trouvée, "je proposerai au gouvernement wallon de compenser entièrement" le manque à gagner pour la Région, soit 2 millions d’euros, a affirmé M. Lutgen. Mais la Pologne, qui espère encore sortir de l’impasse en octobre, verrait bien le sujet porté à l’arbitrage des chefs d’Etat et de gouvernement lors du sommet européen des 17 et 18. Avec un espoir, exprimé par le ministre Sawicki : "en revenir à l’idée de solidarité européenne" , dont "l’un des objectifs est de fournir la sécurité alimentaire à tous les citoyens" .

Sabine Verhest
Mis en ligne le 21/09/2011
http://www.lalibre.be/actu/international/article/686603/les-pauvres-mis-au-regime.html



mercredi 7 septembre 2011

LES BISCUITS asbl: trimestriel septembre 2011

Chers amis, bénévoles ou sympathisants des Biscuits,

Nous voici de retour avec un nouveau trimestriel pour faire le plein de nouvelles concernant notre asbl et nos activités, quelques sages paroles, des interviews et articles en tout genre.

https://docs.google.com/viewer?a=v&pid=explorer&chrome=true&srcid=0BxorYGfgn11mYzNjYzU2OTUtNTNjNS00ZTRkLTllNDUtNjQ5MTFiNTE5ZDRi&hl=en

Encore MERCI à vous tous qui nous soutenez.

Bonne lecture!

Yseult

 

P.S.:
- Si vous ne souhaitez plus recevoir ce mail, envoyez simplement un message de retour à l'adresse des Biscuits.
- Si vous connaissez des personnes qui seraient intéressées par la lecture de notre trimestriel, faites passer le message. Un simple mail à cette même adresse suffit pour s'inscrire et recevoir votre trimestriel préféré!