Mis en ligne le 13/10/2010
Cette action du Service de Lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale lancée à la veille de la journée mondiale du refus de la misère (dimanche 17 octobre) s’inscrit dans le contexte de l’année européenne 2010.
Bruxelles, le 13 octobre 2010 —Dag Allemaal et La Libre Belgique publient une page étonnante cette semaine. Rassemblés sous la bannière de ceux qui luttent contre la pauvreté, 13 personnalités belges s’y expriment haut et fort sur un sujet particulièrement d’actualité. Ils invitent lescitoyens à donner leur avis sur le site www.luttepauvrete.be
Cette action duService de Lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale lancée àla veille de la journée mondiale du refus de la misère (dimanche 17 octobre)s’inscrit dans le contexte de l’année européenne 2010.
Ils sont Belges, francophones et néerlandophones, personnalités reconnues pour leurstalents dans de multiples domaines. Gerard Bodifee (Astrophysicien), Jacques Borlée(Entraîneur sportif) , Frank de Winne (Astronaute), Eric Domb (Chef d’entreprise),Bernard Foccroulle (Musicien), Kristien Hemmerechts (Ecrivain), Hadja Lahbib(Journaliste), Jacques Mercier (Journaliste-écrivain), Roos Van Acker (Présentatrice TV etRadio), Jean-Paul Van Bendegem (Philosophe), Jaco Van Dormael (Cinéaste), DimitriVerhulst (Ecrivain) et Jef Vermassen (Avocat). Tous clament leur indignation face à lapersistance de la pauvreté et à l’augmentation des inégalités, leur conviction aussi qu’il fautet qu’il est possible d’agir. Il est aujourd’hui acquis qu’un Belge sur sept (soit plus d’unmillion et demi de citoyens) vit sous le seuil de la pauvreté !
« Là où l’injustice est au pouvoir, c’est chaque droit qui recule, » constate Gerard Bodifee.Bernard Foccroulle (ex-directeur du Théâtre royal de la Monnaie et Directeur du Festivald’Aix-en-Provence), n’hésite pas à dire sa révolte : « La pauvreté n’est pas uniquementmatérielle, elle se conjugue à l’exclusion culturelle (…) Elle continue à se développer, alors que nous disposons des moyens de l’éradiquer ».
L’ex-Président de l’Union wallonne des Entreprises, Eric Domb, souligne pour sa part :« Cette injustice absolue est comme un arbre immense déraciné, couché sur le chemin dubonheur des femmes et hommes de bonne volonté. » et conclut : « Mais le bon usage denos impôts pour fournir à tous un enseignement de qualité est le seul vrai moyend'infléchir le destin des futurs pauvres, tracé par la naissance et le milieu. C’est lapremière des responsabilités d'un gouvernement soucieux de l'intérêt général. »
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